Au procès sur la débâcle du parc agroindustriel de Bukanga-Lonzo, la Cour constitutionnelle décidera de juger par contumace l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo, s’il ne se présente pas à la prochaine audience. Cette décision a été prise lors de l’audience publique de lundi 16 octobre, où le prévenu principal dans cette affaire s’est encore absenté.
Les avocats de Matata Ponyo ont sollicité une remise de soixante jours pour lui permettre de se faire soigner à l’étranger. Mais, la Cour a rejeté cette demande ; comme elle l’avait fait à l’audience du lundi 25 septembre, lorsque ces avocats avaient brandi un repos médical de quarante-cinq jours accordé à leur client.
La Cour constitutionnelle a ouvert l’instruction pour ses coaccusés : Christo Gobler Stephanus, patron de la firme sud-africaine Africom, et Déogracias Mutombo, ancien gouverneur de la Banque centrale.
La prochaine audience est prévue le 23 octobre.
Il est reproché à Matata Ponyo et Christo Grobler les infractions notamment de détournement de 115.997.106 USD, destinés au parc agroindustriel de Bukanga-Lonzo, par :
- l’octroi des avantages financier
- la surfacturation
- la constitution des sociétés écrans
- les détournements des procédures.
L’ex-Premier ministre est aussi accusé avec Déogratias Mutombo, ancien gouverneur de la BCC, d’avoir détourné la somme de 89 millions de dollars destinés à la construction du marché international de Kinshasa.
Article tiré de radiookapi.net