La guerre d’agression menée par le Rwanda à travers les terroristes du Mouvement du 23 mars (M23) dans la province du Nord-Kivu, en l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), impacte négativement sur la protection des espèces animales et végétales du Parc national des Virunga, (PNVi).
Selon Merdi Baraka, communicateur du secteur Nord de ce patrimoine mondial, la guerre d’agression a rendu difficile la surveillance des gorilles dans le Mikeno. Elle a aussi rendu impossible le tourisme et favorise, en même temps, la dévastation du parc.
« Il y a beaucoup plus un développement de la destruction de la faune qui est l’habitat même de tous les animaux dont on peut se venter dans le Parc national des Virunga. A part la destruction de la faune, il y aussi ce braconnage. L’insécurité ne permet même pas d’accéder dans certains endroits du parc, par exemple, le Mikeno où il y a des gorilles, actuellement c’est pratiquement impossible d’y accéder suite à l’insécurité. L’insécurité est en train de mettre en arrêt le secteur du tourisme qui, non seulement fait gagner l’argent pour le parc, mais aussi pour la province du Nord-Kivu et l’Etat congolais« , dénonce-t-il dans un entretien accordé à RTPA.CD ce vendredi 10 mai 2024.
Merdi Baraka appelle à la protection du Parc national des Virunga afin de pallier les problèmes de réchauffement climatique qui en découlerait, et préserver ses espèces animales et végétales.
En juillet 2023, plusieurs ONG environnementales avaient alerté le chef de l’Etat congolais sur le pillage dont est victime le parc national des Virunga de la part des groupes armés dont les rebelles du M23/RDF. Elles accusaient les groupes armés de faire le braconnage, le trafic de bois, du charbon de bois, voire des bébés des primates en plein Parc national des Virunga.
La Rédaction