Plusieurs espèces animales sont menacées dans le Parc national de Virunga (PNVi) suite à des conflits armés dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). Des éléphants, des buffles, antilopes et des hippopotames sont les plus visés par le phénomène « braconnage ».
C’est une alerte lancée par le Bureau d’écologistes pour impacts environnementaux (BEIE) qui, parle d’une conséquence de la méfiance des lois relatives à la conservation de la nature. Ce phénomène est plus observé dans le secteur de Binza, en territoire de Rutshuru. En plus du braconnage dans le Parc national de Virunga, c’est aussi la pêche illicite sur le lac Edouard qui menace les foyers de production des poissons.
Joël Kabwasa, coordonnateur du BEIE indique, également, que ces espèces sont menacées suite à la progression des empruntes humaines dans le Parc, notamment avec l’agriculture pratiquée par les populations riveraines à plus des membres des groupes armés qui se donnent à leur tuerie.
Pour le BEIE, les réserves de ces espèces nécessitent une protection particulière pour conserver leur statut de patrimoine mondial.
« Le Parc national de Virunga est une aire protégée qui est sous menace et sous conflit des groupes armés. Il y a toujours le braconnage dans le Parc, la pêche illicite dans les aires liquides du Parc. On voit qu’il y a les éléphants, des buffles, les antilopes, des hippopotames, des phacochères qui sont très menacés compte tenu de la situation sécuritaire actuelle caractérisée par l’occupation des groupes armées dans zone très sensibles à la conservation de la nature », a-t-il dit.
La réglementation de ces aires protégées pourra, tant soit peu, limiter aussi les conflits communautaires qui débouchent sur la faune du Parc national de Virunga, conclu cette organisation de la société civile, active dans le secteur de l’environnement.
Mbelesi Voyage