La coordination nationale de la Nouvelle société civile congolaise (NSCC) condamne l’attaque du camp des déplacés de Mugunga, dans les environs de la ville de Goma (Nord-Kivu), le vendredi 3 mai dernier par les rebelles du M23/RDF. Elle dénonce cette attaque qu’elle qualifie de « lâche, cruelle et barbare ».
Dans sa déclaration publiée mardi 7 mai à Kinshasa, la coordination nationale de la Nouvelle société civile congolaise dit être choquée et indignée, d’avoir appris le bombardement du camp des déplacés de Mugunga, situé dans les environs de la ville de Goma.
Elle exige au président de la République de prendre publiquement la parole et expliquer aux Congolais, pourquoi la République démocratique du Congo est toujours à la défensive face à la rébellion du M23/RDF. La NSCC veut savoir ce qu’il faut pour que l’armée congolaise entre en action ouverte contre cette guerre injuste, devenue insoutenable.
La coordination nationale de la Nouvelle société civile congolaise exige aussi, au Chef de l’Etat congolais, de rompre immédiatement les relations diplomatiques avec l’Ouganda, le Kenya et Rwanda et, procéder à la fermeture sans délai des frontières congolaises terrestres et lacustres avec ces pays agresseurs.
Selon la dernière communication du Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA), le bilan de l’explosion de bombe au camp des déplacés de Mugunga est de 18 morts. Cette organisation des Nations-Unies parle aussi de 32 blessés.
Peu avant, le gouvernement provincial du Nord-Kivu venait de dresser un bilan de 14 personnes tuées à la suite de cette explosion, à côté de plusieurs blessés.
La Rédaction