Enfin, l’opinion a été fixée, lundi 5 juin sur les accusations portées contre Salomon Idi Kalonda, conseiller spécial de l’opposant Moïse Katumbi Chapwe. Il est aux arrêts depuis le mardi 30 mai dernier. Les services des renseignements l’avait immobilisé à l’aéroport international de N’djili pendant qu’il s’apprêtait à prendre le vol pour la ville de Lubumbashi, à côté de Moïse Katumbi Chapwe.
En effet, Salomon Idi Kalonda est accusé de « détention illégale d’armes et munitions, d’incitation des militaires à commettre des actes contraires à leur devoir et discipline et, enfin d’atteinte à la sûreté de l’État ».
Le colonel Kangoli Ngoli, conseiller juridique à l’état-major de renseignements militaires a révélé ces accusations, lundi à la presse de Kinshasa. Il a, par ailleurs, déclaré que Salomon Idi Kalonda a entretenu « des contacts » avec les rebelles pro-rwandais du M23 et des officiels rwandais.
Le colonel Kangoli Ngoli mentionne, également, que ces contacts avaient été entretenus par Salomon Idi Kalonda dans le but « de renverser le régime en place » en République démocratique du Congo, ce, par tous les moyens en vue de placer un ressortissant katangais au sommet de l’État.
Au-delà de ces faits, le renseignements militaires accusent le conseiller spécial de Moïse Katumbi Chapwe et cadre du parti politique « Ensemble pour la République » d’avoir entretenu d’autres contacts avec des officiers de l’armée rwandaise et Vincent Karega, ambassadeur plénipotentiaire du Rwanda, expulsé de la RDC suite à l’implication de son pays dans la crise sécuritaire dans l’Est du pays.
Entre-temps, l’opposition continue à décrier ce qu’elle qualifie d’arrestation arbitraire de l’un de ses cadres. Elle exige sa libération sans conditions. Olivier Kamitatu déclare que les accusations portées contre Salomon Idi Kalonda constituent une pièce d’un mauvais théâtre.
La Rédaction