Le ministre congolais de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya a bouclé sa mission dans le territoire de Lubero, partie nord de la province du Nord-Kivu où il a séjourné pendant quatre (4) jours.
Après avoir lancé officiellement les travaux de la Zone économique spéciale (ZES) de Musienene, en territoire de Lubero, le ministre de s’est fait enrôler dans la commune rurale de Kipese dans le même territoire. Il a saisi l’occasion pour sensibiliser la population sur cette opération de révision du fichier électoral.
» Je sais qu’il y a eu beaucoup de problèmes avec la manipulation de la machine, mais je suis content qu’ici à Kipese où je suis, les choses vont bien. Je profite de cette occasion pour vous appeler à vous faire massivement enrôler. Cette carte d’électeur vous permet de voter« , a dit le ministre à la population qui trainait derrière lui.
Dans cette même commune, dans le cadre de la Fondation Julien Paluku, le ministre de l’Industrie a lancé les travaux de reconstruction du bureau administratif local, incendié par des miliciens en 2017.
Pendant ce temps, au chef-lieu du territoire de Lubero, Julien Paluku Kahongya a remis un corbillard à la population qui avait, depuis longtemps des difficultés de transporter les dépouilles pour le cimetière. Geste salué par la société civile locale, à travers Jackson Vahalwire qui en est le président. Il venait, peu avant, d’inaugurer un projet d’adduction d’eau potable dans la localité de Magheria. Cette adduction financé en 100% par sa fondation, va desservir dans la région, plus de 18 villages en eau potable .
En fin, le ministre de l’industrie a procédé à la remise de la première morgue moderne construite sur financement de sa fondation “Julien Paluku Kahongya” à l’hôpital de Musienene, construit depuis 1954.
La sœur Kahindo Mathe Élizabeth, médecin directeur de l’hôpital général de référence de Musienene qui a réceptionné les clés de cette salle des morts a promis sa bonne gestion.
Cette morgue de Musienene vient soulager la souffrance des habitants de plusieurs agglomérations de la zone de santé de Musienene qui, pour conserver leurs morts, devraient faire plusieurs kilomètres pour atteindre les morgues de Butembo.
La rédaction