Les des déplacés des guerres vivant à Bambo en chefferie de Bwito mènent une vie très pénibles. Les principaux besoins de ces familles sont la nourriture et l’eau potable. Ceux-ci avaient fui les combats les deux dernières semaines entre les groupe d’autodéfense dits « Wazalendo » (patriotes, ndlr) et les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) dans plusieurs villages du groupement Tongo en territoire de Rutshuru, (Nord-Kivu).
La société civile noyau du groupement Bambo alerte sur la dégradation de leurs conditions de vie. Elle craint qu’ils soient exposés à des maladies des mains sales et à des cas de malnutrition pour les enfants qui se nourrissent difficilement.
M. Thiery Abisi, président des forces vives de Bambo appelle à l’implication urgente des organisations humanitaires. Il plaide aussi pour l’intervention du gouvernement congolais.
« Nous décrions fort la situation calamiteuse que traverse les déplacés qui ont fui leurs biens et leurs maisons à Tongo vers Bambo. Ils sont en train de mener une vie très difficile ces derniers temps, les enfants sont en train d’errer, sans nourritures. Nous alertons la communauté des humanitaires qui intervient dans la zone d’enquêter le plus tôt possible les besoins primordiaux de ces déplacés afin qu’ils répondent tant soit peu à ces besoins. Nous appelons le gouvernement congolais qui a une mission régalienne celle de protéger la population et ses biens à intervenir aussi dans cette situation et leur garantir une sécurité pour qu’ils regagnent leurs domiciles », a-t-il dit.
Nombreux déplacés qui sont cantonnés à l’Ecole primaire Bugina, l’institut 2 Kabizo et d’autres établissements scolaires de Bambo sont ceux-là qui fuient les combats depuis les deux dernières semaines dans les villages de Marangara, Busenene, Kisangani et d’autres entités du groupement Tongo. A ce nombre, s’ajoute aussi les déplacés venus de Lubwe sud et nord et qui n’ont jamais été assistés, confie la société civile.
Claudine Mulengya