La Nouvelle société civile congolaise (NSCC) de la chefferie de Bashu dans le territoire de Beni, (Nord-Kivu), alerte, ce samedi 18 mars 2023, sur la disparition, depuis vendredi 17 mars, de plusieurs agriculteurs dans les champs situés dans le graben de Kavasewa-Karuruma, qui donne sur la vallée de Mwalika, réputée bastion des rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF).
Le coordonnateur de cette structure citoyenne, Moïse Kiputulu, qui lance l’alerte pense que ces agriculteurs dont le nombre n’est pas encore connu seraient enlevés par les rebelles de l’ADF dont l’activisme s’est accentué en ces jours dans cette chefferie
» Il y a plusieurs personnes, des agriculteurs, qui ont été porté disparu depuis vendredi 17 mars par les rebelles de l’ADF qui rôdent dans la chefferie de Bashu. Jusqu’à présent, nous continuons à mener des pourparlers avec leurs familles pour savoir le nombre. Ils (agriculteurs) ont été surpris dans leurs champs sur l’axe Kavasewa-Karuruma« , a alerté Moïse Kiputulu.
La Nouvelle société civile congolaise de la région demande de toute urgence aux forces de sécurité de retrouver vivants ces compatriotes et de traquer les rebelles de l’ADF par des opérations robustes.
» Nous appelons les services de sécurité et les forces armées de la RDC ainsi les forces de la coalition FARC-UPDF de rechercher et retrouver vivants nos compatriotes, nous demandons à ce que les forces armées mènent des opérations militaires robustes pour neutraliser ces rebelles qui rôdent dans la chefferie de Bashu « , a-t-il ajouté.
En dix jours, au moins cent (100) civils ont été exécutés par les ADF dans la partie Est de cette chefferie. Ils ont également incendié une trentaine de maisons y compris une structure sanitaire et une maison de passage respectivement dans les localités Mukondi, Mausa, Kirindera et Mabuku.
Au lendemain de ces exactions, les autorités militaires de la région avaient promis qu’aucun effort ne sera ménagé pour assurer la sécurité des populations civiles et de leurs biens. Pour l’instant, la population de ces entités reste partagée entre peur et psychose suite à l’accentuation des massacres.
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