L’Association congolaise pour l’accès à la justice, (ACAJ), se félicite des conclusions ayant sanctionné le mini-sommet des Chefs d’Etat membres de la Communauté de l’Afrique de l’Est tenu mercredi 23 novembre à Luanda, en République d’Angola pour la paix et la sécurité dans la Région Orientale de la République Démocratique du Congo. Ainsi, l’ACAJ demande-t-elle de toute urgence aux autres groupes rebelles un dépôt immédiat des armes et que soit entamé leur rapatriement inconditionnel conformément aux termes du processus de paix de Nairobi, avec le soutien de la MONUSCO et de la force régionale de l’EAC.
Cette organisation non gouvernementale et apolitique, a fait part de sa satisfaction dans un communiqué de presse rendu public ce jeudi 24 novembre 2022. L’ACAJ se félicite du calendrier contraignant établi par ce mini-sommet pour la mise en œuvre des actions prioritaires en vue de la cessation des hostilités et du retrait immédiat du M23 de toutes les localités congolaises occupées sous le soutien armé du Rwanda.
Parlant du déploiement de la forces régionale de l’EAC, L’ACAJ estime que l’Ouganda devrait être exempté vu que ses militaires sont déjà présents sur territoire congolais, ce, en vertu d’un accord bilatéral pour l’éradication des forces terroristes ADF. Par ailleurs, l’Ouganda est soupçonné, étant donné des indices crédibles, d’offrir de base-arrières aux terroristes du M23 note l’ACAJ.
Pour les rebelles du FDLR, considérés comme cause de justification pour le Rwanda de déstabiliser impunément la RDC, l’ACAJ encourage l’examen et la résolution urgents de la question du retour de tous les réfugiés dans leur pays d’origine, telle qu’évoquée dans la feuille de route de Luanda.
Maitre Georges Kapiamba président de l’ACAJ pense de son côté que tout en privilégiant la voie diplomatique et politique face à l’agression injuste imposée à la RDC par le Rwanda, le Gouvernement congolais devra veiller à la montée en force des FARDC aux fins de les mettre davantage en condition de continuer à assurer efficacement la défense de l’intégrité territoriale du pays et protéger efficacement les personnes et leurs biens.
L’ACAJ renouvelle son appel lancé au Conseil de Sécurité des Nations Unies pour mettre fin à l’obligation de notification préalable imposée aux fournisseurs d’armes à la RDC, afin de permettre au pays de faire face à ses agresseurs et aux autres groupes armés.
Mbelesi Voyage