Le gouvernement congolais devrait investir dans la formation de la sage-femme et, ainsi réglementer sa profession pour garantir les droits à la santé sexuelle et reproductrice des filles et des femmes. Recommandation formulée par les sages-femmes de Butembo (Nord-Kivu) au cours de la célébration de leur journée mondiale ce vendredi 5 mai 2023.
Dans cette ville de l’Est de la RDC, cette journée a été marquée par plusieurs activités dont la prestation de serment de certains et certaines sages-femmes à l’espace Jardin culturel. C’était sous l’égide de la Société congolaise de la pratique de la sage-femme, (SCOSAF) section du Nord-Kivu.
M. Vake Okelo, président provincial de la SCOSAF a exprimé, dans son exposé circonstanciel la nécessité d’améliorer la santé de la mère et de la femme afin de réduire la mortalité maternelle néo-natale infantile. Pour lui, il faut plus d’investissement dans la profession.
« Il est impérieux que les pays qui connaissent un retard dans cet investissement dans la pratique sage-femme le fassent le plutôt possible. Qui dit investir dans la pratique sage-femme veut dire, une bonne formation de la sage-femme à l’école, on doit bien préparer la personne qui va prendre en charge les mamans, les enfants, la famille en se référant aux compétences voulues », dit-il.
Et de poursuivre : « On doit également protéger la profession par la réglementation, la loi qui définit qui est sage-femme et son travail doit être promulguée pour que la personne qui s’y improvisera ait à faire face à la loi ».
Il s’est, en effet, félicité des avancées marquées dans cette carrière où la sage-femme est désormais séparée de l’infirmière.
« Pour les avancées ce que on a quitté la confusion, les sages-femmes et les infirmiers. Bien avant on les confondait par la formation et l’utilisation dans des structures sanitaires », s’est-il réjoui.
Pour cette année, la journée mondiale de la sage-femme a été célébrée sous le thème : « Ensemble à nouveau, de l’évidence à la réalité ».
Mbelesi Voyage