Les activités socioéconomiques ont difficile à reprendre comme d’habitude dans la localité de Mweso, en chefferie des Bashali dans le territoire de Masisi, (Nord-Kivu). Et ce, malgré le retrait des rebelles du M23/RDF de cette entité depuis le 13 mars dernier.
Des sources locales, notamment celles de la société civile rapportent que la suspension du trafic routier entre Mweso et la ville Goma, milieu de ravitaillement en produits de première nécessité serait le facteur principal entraînant cette situation.
La société civile va plus loin en dénonçant également des cas de tracasseries dont la population est victime de la part des différents groupes de combattants et militaires qui ont pris le contrôle de Mweso après le retrait des rebelles du M23. Cette situation est aussi à la base d’un déplacement des habitants de certaines parties de la localité de Mweso craignant pour leur sécurité.
La société civile appelle à l’implication des autorités militaires de l’état de siège pour faciliter la reprise effective des activités dans la région.
« Depuis janvier 2023, les activités socio-économiques ont été fortement paralysées le fait qu’il y a pas d’accès sur la ville de Goma, ceci bloque la poursuite normale des activités. Que nos autorités fassent de ce qui est possible pour qu’il ait un échange entre Mweso et la ville de Goma, car c’est delà que les produits proviennent car toute les conséquences de la guerre ont appauvrie la population de Mweso », précise Alfonse Habimana, du Mouvement de la société civile du Congo « MSCO ».
La Société civile se réjouit, cependant, du déploiement des militaires de la force régionale des États de l’Afrique de l’Est « EAC-RF » qui, ont été visibles le dimanche 19 mars 2023 à Kitshanga, à une dizaine de Kilomètres de la localité de Mweso. Cette force est considérée par la population de cette partie comme dernier espoir du rétablissement du climat sécuritaire dans la zone indique les forces vives.
Dieu-Merci Mumbere