L’humanité a célébré, lundi 20 février, la journée mondiale de la Justice sociale. Maître Sekera Kivasuvwamo, contacté à cet effet par RTPA.CD, reconnaît qu’il est encore difficile de parvenir la population au même degré de satisfaction dans les divers secteurs de la vie. Pour lui, les différences sociales existeront toujours, mais seuls les écarts ne devraient pas êtres « très grands ».
Cependant, analyse le juriste, il n’est pas admissible que certaines couches de la population jouissent d’un traitement très favorisant au détriment d’une autre, censée bénéficier des mêmes droits.
« Il ne doit pas y avoir des gens plus privilégier que d’autres. De façon réelle, les différences sociales, il y en aura toujours, mais il ne faudrait pas qu’il y est des écarts très grands. Voyez un peu dans notre pays, il y en a par exemple qui reçoivent des salaires directement très élevés et les autres directement ils sont au bas de l’échelle alors que tous, s’il faut évaluer leur travail, ils le font au compte du pays, ça c’est une injustice sociale », déplore-t-il.
Maître Sekera Kivasuvwamo préconise ainsi que l’autorité budgétaire, que ce soit au niveau national, provincial et local tienne compte de l’aspect « équité » dans sa répartition.
« C’est comme par exemple nos budgets lorsqu’on vote le budget que ça soit à l’Assemblée nationale, provinciale ou même d’ici là dans nos villes, nos communes, il faut tenir compte du fait qu’il faut équitable, juste dans la répartition, parce que la tendance aujourd’hui ceux qui votent se donnent les gros morceaux avec le gouvernement et laissent tous les autres dans la précarité », fait-il observer.
La journée mondiale de la Justice sociale est célébrée chaque 20 février de l’année. Celle-ci est fondée sur l’égalité des droits et la possibilité pour les personnes sans discrimination de bénéficier du progrès social et économique partout dans le monde.
La Rédaction