Le Réseau pour le droit de l’homme, (REDHO), demande au gouvernement congolais d’examiner le plutôt les revendications des enseignants en grève au sein de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) afin de sauver l’éducation scolaire des enfants.
Il s’est exprimé dans un communiqué de presse rendu public le mercredi 18 janvier dernier. Dans ce communiqué, cette structure de défense des droits de l’homme active en ville de Butembo, (Nord-Kivu), fait part de son inquiétude vis-à-vis de la grève des enseignants. Elle redoute des conséquences néfastes de ce mouvement de grève sur la conduite de jeunes écoliers, voués à l’errance et exposés aux risques socio-sécuritaires.
Au-delà de ces risques, le REDHO déplore la perturbation du calendrier scolaire. Il exhorte ainsi les professionnels de la craie à reprendre le chemin de l’école en attendant l’aboutissement de leurs revendications.
Il convient de rappeler que c’est depuis le 09 janvier, après les festivités de fin d’année et de nouvel an que le SYECO (Syndicat des enseignants du Congo) et le SYNECATH (Syndicat des enseignants des écoles catholiques) ont décrété un mouvement de grève. Ces derniers revendiquent au près du gouvernement congolais l’amélioration de leurs conditions de vie socioprofessionnelles.
Claudine Mulengya