Les responsables des médias, les cadres de l’armée et de la Police ainsi que certaines autorités civiles de Goma ont été formés ce lundi 28 octobre sur le droit international humanitaire et la liberté de la presse.
C’était au cours d’un atelier de formation organisé sur place à Goma par l’Association des femmes des médias (AFEM), dans le cadre du projet : « Une presse libre, professionnelle, inclusive et plurielle pour l’accès de différentes couches sociales à l’information fiable au Nord et Sud-Kivu ».
Gloire Koko, animateur au sein de l’AFEM a indiqué que ce projet vise à mettre les participants au parfum de l’actualité en ce qui concerne le droit international humanitaire.
« Des cas d’incidents sécuritaires sont régulièrement signalés en RDC en général et plus particulièrement dans la partie Est. La RDC dispose d’une nouvelle loi de la presse. Nous en tant que AFEM, nous avons le devoir de vous mettre au parfum de l’actualité lorsqu’il s’agit du DIH », a-t-il déclaré.
Tuver Wundi, facilitateur de cette formation a martelé sur l’importance du DIH et le rôle du journaliste dans le respect du DIH. Il a aussi insisté sur les principes que doivent respecter les professionnels des médias pour la bonne liberté lors de l’exercice de leur métier.
« Travailler en toute liberté signifie que le journaliste a le droit d’aller partout où il veut pour chercher l’information comme il veut, selon les normes de sa profession sans subir une quelconque pression », a-t-il indiqué.
Les participants ont à leur tour exprimé leur satisfaction. Pour eux, la formation était très capitale : « C’est une bonne matière car dans nos rédactions on ne maîtrisait pas en fond le DIH, aujourd’hui on se dit qu’on est capable de contribuer au respect de ce droit à travers nos papiers », a noté Philippe Birego, Rédacteur en chef de UB FM.
Une vingtaine de participants ont pris part à cet atelier de formation, devant leur permettra d’améliorer leurs connaissances sur le droit international humanitaire et la liberté de la presse. Après cette formation, une note de plaidoyer pour la sécurité des journalistes sera rédigée et remise à l’autorité provinciale par un cadre de concertation qui sera mis en place ce mardi 29 octobre 2024.
Chantal Kahashi depuis Goma