La Nouvelle société civile congolaise (NSCC) coordination territoriale de Mambasa (Ituri) exige la reconstruction dans un plus bref délai, du pont Ituri qui facilite le trafic entre les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.
Le coordonnateur de cette structure citoyenne l’a dit lundi 3 avril, après la noyade d’une barque de fortune mise en contribution par des particuliers pour faciliter la traversée des personnes et des biens sur la rivière Ituri. Quinze (15) personnes à bord de cette barque s’étaient noyées, seulement sept (7) ont été repêchées vivantes, rapporte notre source.
« Il y a eu un autre désastre ce lundi 03 avril, une dizaine des personnes se sont noyées, Dieu aidant, 4 ont été sauvées. Sans être expert en la matière, il est prévisible que le lieu qui a été choisi pour la traversée des personnes et de leurs biens après la coupure du pont Ituri est mal choisi. Si rien n’est fait, il y aura toujours des accidents. C’est pourquoi le gouvernement doit reconstruire le plus tôt possible le pont effondré jetté sur la rivière Ituri« , a dit John Vuleveryo.
Cette noyade est intervenue quelques jours après une autre survenue le 25 mars dernier ayant fait des morts.
L’organisation dénommée » Convention des peuples forestiers » (CODEPEF) antenne de l’Ituri pense que ce deuxième incident résulte du manque d’implication du gouvernement congolais. Son coordonnateur, Laurant Kyeya appelle également le gouvernement à réhabiliter ce pont pour que d’autres victimes ne soient plus enregistrées.
» On vient encore de perdre des personnes, des marchandises et des motos dans cette rivière (Ituri). Jusqu’à présent, le gouvernement n’a pas encore dit un seul mot sur la reconstruction de ce pont effondré« , a-t-il déploré.
Et d’ajouter :
» Le gouvernement doit le plus vite reconstruire ce pont pour ne plus compter des pertes à l’avenir« .
Il y a près de quatre (4) moins, le pont jetté sur la rivière Ituri, jonction des provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, avait cédé. Jusqu’à présent, le gouvernement congolais n’a pas encore amorcé les travaux de reconstruction de ce pont. L’administrateur du territoire de Mambasa qui a confirmé ce deuxième cas de noyade n’a pas donné une assurance quant à l’entretien de ce pont.
Serge Mulimani