Le Patriarche El Shamir Kalwaghe Josué, Représentant légal et mondial de l’Église évangélique du rite africain, (EERA), appelle les parents de la ville de Butembo, (Nord-Kivu), à renforcer « l’éducation à la paix et au vivre-ensemble » au sein des familles. Il a lancé cet appel consécutivement aux troubles sécuritaires signalés de façon récurrente au nord de Butembo et aux multiples cas de justice populaire rapportés au quotidien dans différents coins de la ville.
Dans son message de fin d’année, rendu public le dimanche 1er janvier, le Représentant légal de l’EERA a rappelé que les actes de justice populaire présage le pire pour la ville et constitue une menace contre la réputation de la communauté locale. Ainsi, le Père de l’Afrique demande-t-il aux organisations de défense des droits humains ainsi qu’aux forces vives de s’impliquer effectiment dans les actions de sensibilisation et conscientisation de la population, plus la jeunesse sur le respect de la sacralité de la vie humaine.
« […] demande aux parents de renforcer l’éducation à la paix, au vivre-ensemble dans les communautés de base, principalement les familles. Que les différentes organisations que ça soit des jeunes, ou des parents, des groupes de vie, et d’autres structures de base y compris les forces vives et les défenseurs des droits humains s’impliquent effectivement dans la sensibilisation sur le respect de la sacralité de la vie humaine. L’envie excessive de tuer, ôter la vie à l’être humain, à travers des actes de justice populaire, des meurtres ou des assassinats présage le pire pour la ville et constitue une menace contre la réputation de la communauté locale, pourtant travailleuse, hospitalière et pacifique », a-t-il écrit.
L’Église évangélique du rite africain, (EERA), dit être disposée à accompagner toutes les initiatives de paix qui seront entreprises pour cette fin. Elle encourage tout de même le dialogue permanent entre les autorités compétentes de la ville et les différentes couches de la population locale afin de mettre fin à l’insécurité et aux cas de justice populaire qui troublent la quiétude de la ville.
La Rédaction