Le Parlement d’enfants de Butembo-Lubero dénonce les différentes formes de violations des droits des enfants survenues pendant le mois de janvier 2025. Ces violations sont une conséquence de la dégradation de la situation sécuritaire persistante dans la province du Nord-Kivu.
Le Parlement d’enfants évoque des meurtres, des blessures, de l’exploitation et d’autres formes de violations des droits de l’enfant enregistrées dans la ville de Butembo au cours de ce mois.
Dans son rapport sur la situation générale de la protection de l’enfant dans l’Est de la République démocratique du Congo, et plus particulièrement en Butembo pour le mois de janvier, parvenu ce vendredi 7 février 2025 à RTPA.CD, le Parlement d’enfants dresse un tableau sombre de la situation que traversent les enfants en raison de l’insécurité dans la province du Nord-Kivu.
Le rapport mentionne des meurtres d’enfants, dont les plus récents remontent au 5 janvier 2025, au quartier de l’Évêché, en commune de Bulengera, lors d’une incursion nocturne de bandits armés non identifiés. Un autre cas est celui d’un écolier de l’école primaire Kiro, décédé après avoir été giflé par son oncle. Au-delà des meurtres, le Parlement d’enfants de Butembo-Lubero évoque également un déplacement massif de populations, parmi lesquelles des enfants récemment venus de l’axe Manguredjipa, Lubero et ailleurs, s’ajoutant à ceux déjà déplacés dans la ville.
Les enfants sont également victimes d’exploitation sexuelle et d’autres formes de violations, comme le souligne le document. Face à cette situation, le Parlement d’enfants Butembo-Lubero recommande aux autorités de restaurer la paix dans le pays et d’accorder une attention particulière à la situation des enfants.
Cette structure de défense des droits des enfants exhorte également les organisations humanitaires à identifier toutes les victimes de la guerre et à évaluer leurs besoins, afin de leur fournir du soutien. Enfin, elle appelle la communauté à cultiver une pensée significative orientée vers la fin de la guerre pour parvenir à une paix durable dans le pays.
Claudine Mulengya