Le Bureau d’écologistes pour impacts environnementaux, (BEIE), déplore l’abattage et la consommation des viandes des hippopotames et des buffles par la population riveraine du Parc national des Virunga, (PNVi), à Nyakakoma sur la côte Sud-ouest du lac Édouard en date du 9 et 11 décembre dernier. Cette structure de la société civile, œuvrant dans le domaine de l’environnement indique malheureusement qu’une épidémie à l’anthrax attaque ces espèces animales du parc des Virunga depuis avril 2021, ce qui représente un danger pour les consommateurs de leur viande.
Dans sa communication du jeudi 22 décembre dernier, le BEIE fait savoir que c’est après analyse par le laboratoire vétérinaire de Goma des échantillons confirmés positifs à l’anthrax chez ces végétariens au mois de mai 2021 dernier que les experts à la matière avaient déclaré la présence d’une épidémie animale due à l’anthrax dans le Parc national des Virunga. Il note qu’il est inquiétant de voir la population riveraine de cette réserve abattre quatre (4) buffles à la côte Sud-est de la pêcherie de Nyakakoma et deux (2) hippopotames à la cote Sud-ouest du lac Edouard en secteur Muhiga, pêcherie de Vitshumbi et dont ses viandes fraiches avaient été vendues et consommées par la population. Une pratique punissable par la loi, et qui contribuerait à la propagation et la transmission de cette maladie d’anthrax à l’être humain.
Ainsi, le Bureau d’écologistes pour impacts environnementaux, (BEIE), lance-t-il une alerte à la population des territoires de Rutshuru, Lubero et Beni et d’à proximité du lac Édouard partie intégrante du Parc national des Virunga, de garder sa vigilance pour arrêter la propagation de cette épidémie tant chez les animaux domestiques et sauvages afin de prévenir sa transmission à l’être humain.
Cette composante de la société civile prévient également contre toute consommation de la viande de brousse, d’animaux domestiques suspects, et conseille aux populations riveraines du Parc national des Virunga de prendre des mesures nécessaires en vue d’alerter en temps les agents de l’Institut congolais pour la conservation de la nature, (ICCN), en cas de cas suspect de l’épidémie à l’anthrax.
Mbelesi Voyage