La libre circulation des armes de guerre dans plusieurs localités de la chefferie de Bwito en territoire de Rutshuru (Nord-Kivu) est la « principale cause » de l’insécurité qui met à mal le quotidien de la population locale.
Cette affirmation est du mouvement citoyen Vision pour la victoire du peuple (VVIP). Il l’a fait savoir après l’assassinat par balle de trois (3) jeunes garçons la nuit du dimanche au lundi 17 avril dernier à Mulimbi et Kabizo dans le groupement Tongo.
Selon maître Héritier Gashegu Brigadier en chef de ce mouvement, plusieurs villages de la chefferie de Bwito ne sont pas contrôlés par des forces de l’ordre et de sécurité. Il fait observer l’absence des forces de l’EAC dans les zones qu’elles sont censées contrôler après le retrait du M23.
Pour lui, le retard observé dans le processus de déploiement du contingent Kényan dans cette chefferie pousse les détenteurs illégaux d’armes à une libre circulation, malheureusement avec des conséquences sur la vie de la population.
« Après un soit disant retrait des rebelles du M23, nombreuses entités sont restées vides, des armes de guerre y circulent sans contrôle. A Mulimbi, Monsieur Justin a été tué, et une femme blessée, sur l’axe Kabizo-Butare deux jeunes garçons d’une même famille ont été aussi tués la même nuit du dimanche au lundi 17 avril. Les forces de l’EAC tardent à s’implanter dans ces entités, la sécurité de la population est en danger », alerte ce défenseur des droits de l’homme de Rutshuru.
Il plaide cependant à une sérieuse implication du chef de l’Etat dans la résolution de la crise sécuritaire persistante au Nord Kivu avec toutes ses conséquences sur le vécu quotidien du souverain primaire.
Dieu-Merci Mumbere