Une semaine après les affrontements entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) à Kishishe et Bambo dans la chefferie des Bwito, la cité de Kibirizi située dans le groupement Mutanda se vide de ses habitants. Certaines familles craignant pour leur sécurité dans cette entité prennent la direction de la commune de Kanyabayonga et d’autres agglomérations du sud du territoire voisin de Lubero rapporte un acteur de la société civile de Kibirizi.
A l’en croire, la population est en train de craindre d’éventuels assauts des rebelles du M23 contre cette cité après que les FARDC y ont renforcé leurs effectifs et dans les entités de Kirima et Lushebere.
« La situation sécuritaire reste préoccupante. Nombreux familles prennent la direction de Kanyabayonga craignant la situation du moment. C’est depuis la semaine dernière lors des affrontements à Kishishe. Certaines familles craignent que les affrontements reprennent », fait-il savoir.
Selon notre source, les quelques habitants qui restent encore dans la cité de Kibirizi demeurent dans une psychose totale.
Il convient de préciser que ce mouvement de déplacement de la population s’accentue également dans cette entité après des alertes, dimanche dernier, sur le renforcement en hommes et en munitions des positions des rebelles du M23 notamment à Mabenga, Kahunga et Kishishe, au nord de Kiwanja. Les habitants redoutent que ces rebelles s’attaquent aux positions des FARDC situées dans leur entité.
Dieu-Merci Mumbere