Seulement 20% des habitants du groupement Bukombo ont regagné leurs villages depuis les derniers affrontements entre les rebelles du M23 et groupes armés locaux dits « Wazalendo » dans cette entité située à l’ouest du territoire de Rutshuru, (Nord-Kivu).
Selon la société civile locale, les 80% restant craignent toujours pour leur sécuritaire au vu de l’état sécuritaire de ce groupement, limitrophe des groupements de Bishusha et Tongo en chefferie de Bwito (Rutshuru) mais également Bashali Mokoto dans la chefferie des Bashali (Masisi) récents théâtres des combats entre les M23 et les groupes d’autodéfense.
Pour Karimunda Jean Marie, responsable de cette structure citoyenne, certains habitants qui ont, jusque-là, regagné leurs domiciles dans différents villages du groupement Bukombo endurent des conditions de vie déplorables.
» Plusieurs biens des ménages avaient été volés, des maisons détruites ce qui freine le mouvement de retour des civiles. Pour d’autres, seulement 20% de l’effectif total de la population est présente ici. Ils sont entrain de cultiver mais manque des semences, c’est-à-dire ils cultivent ne fut ce que pour manger. La vie est tellement amère ici« , indique-t-il.
Les derniers combats dans le groupement Bukombo remontent au mois d’août dernier. Nombreux habitants avaient fui vers les localités de Katsiru et Nyanzale sur l’axe routier menant vers Kanyabayonga, pendant que, d’autres restent en déplacement à Mweso dans la chefferie de Bashali en territoire de Masisi.
Dieu-Merci Mumbere