La crise sécuritaire et humanitaire persistante dans la région Est de la République démocratique du Congo, (RDC) et perceptible dans d’autres régions du pays est aussi une résultante de l’absence des capacités appropriées pour les Congolais à maintenir la paix pour eux-mêmes et, dans la gestion des opportunités qu’offrent les richesses de ce vaste Etat de l’Afrique centrale. C’est ce qu’affirme maitre Moise Kikondo, chercheur scientifique basé en ville de Butembo, Nord-Kivu.
Dans son discours d’entrée en politique tenu le 17 janvier dernier, ce juriste a déploré que le peuple congolais demeure dans la misère et mène une vie pitoyable faute de politique de défense « de la souveraineté nationale » et de gestion équitable de la chose publique.
« Nous demeurons un peuple pauvre, un peuple toujours en guerre, en insécurité par manque des capacités appropriées pour nous maintenir la paix de nous-mêmes. Un peuple quémandeur, toujours avec la main tendue, un peuple pleurnicheur même face à des Etats à une dimanche de mouche », déplore-t-il.
Pour ce juriste, seul un leadership capable des sacrifices pour le salut de tous, la défense de l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale devrait relancer le pays sur le concert des nations, restaurant ainsi la dignité de son peuple hâté de vivre un climat de paix, et de sécurité.
Didy Vitava