La société civile coordination territoriale de Lubero (Nord-Kivu) alerte sur la dégradation totale du climat sécuritaire dans le secteur de Bapere. Cette entité coutumière est quasiment contrôlée par des détenteurs illégaux d’armes. Cinq (5) de ses six (6) groupements sont contrôlés par des groupes armés.
Selon ces forces vives, les factions Maï-Maï qui contrôlent ces entités contraignent les habitants au payement des taxes illégales communément appelées « Jeton ». Ces jetons sont recouvrés chaque mois par les miliciens.
« Des groupes armés continuent à mener leurs actions sur terrain par la perception des taxes illicites dans plusieurs entités. Il faut noter que par exemple le secteur de Bapere sur 6 groupements, 5 sont occupés par les groupes armés « , a laconiquement confié le président des forces vives de Lubero, le weekend dernier.
A en croire la même source, la chefferie des Baswagha fait également face au même phénomène « groupes armés ». Au moins six (6) groupement de cette chefferie sont affectés par l’activisme accru de ces détenteurs illégaux d’armes, dit-il.
La coordination de la société civile de Lubero plaide pour l’implication effective des autorités compétentes dans la restauration de l’autorité de l’État dans toutes les entités de ce territoire en proie à l’insécurité entretenue par les groupes armés locaux.
Elle souhaite, également, que le processus de mise en œuvre du Programme de désarmement, démobilisation relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRCS) soir accéléré, en vue de la reddition des acteurs des groupes armés prêts à renoncer aux hostilités.
La Rédaction