La société civile de Mubana, s’inquiète de l’absence depuis trois (3) semaines des militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dans plus de cinq (5) localités situées entre le village de Nguli et celui de Vukendo, dans le graben en territoire de Lubero, (Nord-Kivu).
Cette inquiétude est lancée quelques jours après l’attaque du village de Nguli par les rebelles de l’ADF. Une attaque qui avait coûté la vie, la nuit du dimanche 29 mars dernier, à au moins dix (10) civils, selon les sources locales.
A en croire la société civile de Mubana, il y a plus de trois semaines que les éléments des FARDC qui étaient présents dans cette partie sont partis vers d’autres localités. La zone reste contrôlée par un nombre réduit d’éléments de la Police nationale congolaise (PNC).
« Nous sommes dans une crainte, les militaires sont partis depuis trois semaines. Nous vivons dans l’angoisse, de Nguli à Vukendo, nous n’avons que trois policiers pour sécuriser presque six localités, que ce qu’ils peuvent faire pour maintenir la sécurité », s’inquiète Mumbere Lungu, président du noyau de la société civile de Mubana.
Avec la menace de la rébellion de l’ADF sur cette partie, et ce, après l’attaque sur Nguli la nuit du samedi 18 au dimanche 19 mars 2023, la Société civile craint que la situation sécuritaire se dégrade dans cette région. Elle appelle au déploiement urgent de nouveaux éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dans ces localités situées sur la côte Ouest du lac Edouard.
Dieu-Merci Mumbere