Le président de la chambre basse du parlement congolais, Christophe Mbosso accompagné des membres de son bureau a rencontré ce lundi 14 novembre l’ex-président kenyan, Uhuru Kenyatta, en séjour à Kinshasa pour une mission de paix, en tant que facilitateur désigné par la Communauté de l’Afrique de l’Est, (EAC) pour le processus de paix de Nairobi. Au sortir de cette rencontre, Christophe Mbosso a déclaré qu’aucun dialogue avec le M23 ne sera admis.
Le président de l’Assemblée nationale démontre que le pays ne peut pas dialoguer avec « les terroristes ». Pour lui, le M23 doit simplement déposer les armes et se retirer des zones qu’il occupe illégalement sur le territoire congolais.
« Le M23 est un groupe terroriste, on ne peut pas négocier avec les rebelles. S’il faut négocier avec les terroristes, on pose des conditions. Qu’ils déposent les armes, qu’ils quittent les territoires occupés illégalement », a-t-il déclaré.
Face à la crise entre la RDC et le Rwanda, des organisations régionales et sous-régionales n’ont pas cessé d’appeler au dialogue entre les deux pays. Néanmoins, Kinshasa semble déterminé à privilégier l’option militaire face à la résurgence du mouvement politico-militaire du 23 mars, (M23), dont le Rwanda se sert selon le gouvernement congolais pour voiler la présence des ses troupes sur le territoire congolais.
Les combats entre ces rebelles et les forces régulières congolaises se poursuivent dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu. L’armée mène des offensives de grande envergure pour déloger cette rébellion des entités qu’elle occupe illégalement.
La Rédaction