Le Syndicat des enseignants du Congo (SYECO) section de Butembo (Nord-Kivu) dit être prêt à reprendre le chemin de l’école après ce mois d’octobre. Mais, cette reprise des cours est conditionnée par l’accès à leur vrai listing de paye tel que promis par la Direction nationale de contrôle, de la préparation de la paie et de la maitrise des effectifs des enseignants et du personnel administratif des établissements scolaires (DINACOPE) jadis appelé SECOPE.
L’autre condition présentée par le SYECO c’est la levée des sanctions disciplinaires contre tous les enseignants grévistes, les uns menacés de renvoie de leurs écoles suite à l’observance du mouvement de grève, conformément au mot d’ordre du syndicat. Les enseignants membres du SYECO ont soulevé ces conditions au cours d’une assemblée générale d’évaluation de leur mouvement de grève tenue jeudi 24 octobre à la permanence du SYECO.
« En conclusion les enseignants ont dit : nous avons bien écouté la décision de nos autorités, néanmoins, comme la DINACOPE a déjà promis le listing du mois d’octobre selon la lettre écrite par son Directeur général, nous entendons celà avant toute reprise des cours, aussi que nos camarades sous sanction disciplinaire suite à la grève soient remis dans leurs places respectives, les enseignants demandent au gouvernement d’améliorer leurs conditions de vie et de travail », déclaré le secrétaire administratif du SYECO Butembo.
Le SYECO salue cependant la bonne volonté des autorités du secteur de l’éducation préoccupées de trouver de solution aux revendications des enseignants. Le secrétaire administratif du SYECO se félicite des démarches entamées par le Directeur de la province éducationnelle Nord-Kivu II en vue de mettre le vrai listing de paie à la disposition des enseignants.
« Par apport aux listings qui seraient déjà disponibilisés par les autorités locales, nous disons qu’elles ont montré leur volonté de nous fournir les listings, cependant, les listings qui ont été disponibles n’étaient pas des listings demandés par les enseignants », a-t-il indiqué.
Jeudi 24 octobre, les enseignants ont décidé de continuer leur mouvement de grève en attendant que certaines de leurs revendications soient probablement répondues ce mois d’octobre.
Claudine Mulengya