Les enseignants réunis au sein du Syndicat des enseignants du Congo, (SYECO), et le Syndicat national des écoles catholiques, (SYNECATH) ont décidé de durcir leur mouvement de grève jusqu’à ce que soient trouvées les solutions durables à leurs revendications. Ceux ci sont déterminés de poursuivre cette grève à domicile et sécher toutes les activités scolaires afin d’arracher leurs droits, ce, sans compter sur les personnes externes au secteur.
Décision prise à l’issue de leur Assemblée générale tenue mercredi 11 janvier, et qui a réuni plus de 250 enseignants. Pour les professionnels de la craie, la prime de gratuité, la suppression des zones salariales, la prise en charge des enseignants nouvelles unités restent des préoccupations majeures non encore répondues par le gouvernement, raison de leurs indignation.
» Les solutions ne sont pas encore totalement trouvées et les préoccupations sont majeures. La paie totale de la prime de gratuité qui doit nous parvenir incessamment, les 30% nous réservés pour tous les enseignants ne sont pas encore là, la prise en charge des nouvelles unités qui triment encore dans les écoles, mais aussi la supression des zones salariales. Aujourd’hui dans leur Assemblée, les enseignants décident de poursuivre leur mouvement de grève à la maison. Nous n’allons pas entendre quelqu’un de l’extérieur, mais nous nous sauverons nous même, on ne peut pas nous sauver sans nous », a martelé Edison Kabwana conseiller technique du SYECO section de Butembo.
Pour ce syndicat, toute la communauté devrait comprendre que les enseignants méritent d’être remis dans leurs droits. Il appelle ainsi le gouvernement congolais à matérialiser la gratuité de l’enseignement de base, en améliorant les conditions socioprofessionnelles des enseignants.
Il sied de rappeler que ce mouvement de grève a été déclenché le dimanche dernier. Une évaluation de cette grève est prévue le mercredi prochain, afin de prendre de nouvelles mesures d’accompagnement de cette grève.
Mbelesi Voyage