Les enseignants réunis au sein du Syndicat des enseignants du Congo (SYECO) et Syndicat national des enseignants catholiques (SYNECAT) en ville de Butembo (Nord-Kivu), s’indignent de leur paiement du mois d’avril qui, selon eux, n’a pas tenu compte des promesses et conventions prises avec gouvernement central. Pour manifester leur mécontentement, ils annoncent un nouveau mouvement de grève dès le lundi 22 mai prochain, et cela, jusqu’à nouvel ordre.
Cette décision a été prise à l’issue d’une assemblée générale qui a réuni à la permanence du SYECO, dimanche 14 mai, les professionnels de la craie regroupés au sein de ces syndicats. Dans leur évaluation des conditions de vie de l’enseignant congolais, les enseignants ont révélé que le gouvernement ne s’est pas encore acquitté de ses promesses, qui devraient être tenues dès le dernier paiement du mois d’avril.
« Les enseignants de Butembo membres du SYECO et SYNECAT confirment leur état de grève depuis la paye du mois d’avril qui n’a pas tenu compte des promesses que le gouvernement avait déjà convenu réaliser en cette paye », a déclaré Mutumwa Iréné, secrétaire permanent du SYECO urbano-rurale de Butembo.
De suite de cette situation, les enseignants réunis au sein du SYECO et SYNECAT ont décidé à l’unanimité de l’arrêt des activités scolaires à partir du lundi 22 mai prochain. Dans leur décision, ils projettent une marche pacifique au cours de laquelle ils vont déposer leur cahier des charges aux autorités de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST).
Ils préviennent, ainsi les parents à prendre soins de leurs enfants à dater de ce jour jusqu’à ce que le gouvernement trouve une solution durable à l’épineuse problématique de l’augmentation de l’enveloppe salariale de l’enseignant.
Notons que depuis quelques années maintenant, les enseignants n’ont cessé de réclamer du gouvernement congolais la prise en charge des nouvelles unités, la suppression des zones salariales et le payement de la prime de la gratuité de l’enseignement de base.
Mbelesi Voyage