L’administrateur militaire du territoire d’Irumu a présidé Jeudi 27 octobre 2022, une séance d’évaluation des accords de paix et l’acte d’engagement de cessation des hostilités par les groupes armés Front patriotique intégrationniste du Congo, (FPIC) et Force de résistance patriotique de l’Ituri, (FRPI) à Bogoro, en territoire d’Irumu (Ituri). Les États-majors de ces deux groupes armés se sont mis d’accord sur la fréquentation mutuelle des populations dans le territoire d’Irumu après ces échanges avec l’autorité territoriale d’Irumu.
Les portes parole de la FRPI Munobi Albert et Dakanabo Kiza du FPIC déclarent que les États majors des ces groupes armés se sont convenus pour la paix et la libre circulation de la population dans les zones sous leur contrôle.
« Que le FPIC ne soit pas flatteur à l’endroit de la population de l’Ituri d’une manière générale et celle d’Irumu en particulier et cela vice-versa. La mesure a été prise dans la rencontre d’aujourd’hui et cette mesure est que la FRPI doit rassurer la population dans les zones sous contrôle des FPIC en la rassurant de la paix […] et que les éléments des FPIC fassent mêmement », a fait savoir Dakanabo Kiza porte-parole de la FPIC.
L’administrateur militaire du territoire d’Irumu s’est félicité de cet engagement pour la paix pris par ces deux groupes armés. Il a cependant estimé qu’une campagne de sensibilisation à l’adhésion au processus de paix en cours dans la province est indispensable en utilisant les acteurs des ces groupes armés.
« Après des incidents des mois passés il est évident que la population était prise en otage elle ne pouvait plus circuler. Cette rencontre c’est pour permettre aux deux Etats-majors de se mettre en confiance pour que la population puisse vaquer librement à ses préoccupations », a déclaré le colonel Siro N’simba.
Le coordonnateur de l’ONG-DH Convention pour le respect des droits de l’homme (CRDH), antenne d’Irumu, M. Christophe Munyanderu, a salué les efforts de l’administration militaire de ce territoire pour le retour de la paix dans la zone. Il a cependant insisté sur le fait que ces deux groupes armés doivent fumer le calumet de la paix en oubliant le passé.
Shada Djuma depuis Beni