Face à l’instabilité persistante des réseaux de télécommunication dans l’Est de la RDC, où sévit un contexte sécuritaire tendu, la Fondation Bakalania (FOBAK) tire la sonnette d’alarme. Par une correspondance datée du 18 juillet 2025, elle a saisi la Première Ministre Judith Suminwa, l’invitant à prendre des mesures urgentes pour améliorer et stabiliser le réseau de télécommunication dans l’Est de la République Démocratique du Congo où l’accès à la communication est vital.
La FOBAK dénonce les interruptions fréquentes du réseau dans plusieurs zones de conflit et rappelle que ces coupures entravent les efforts humanitaires, sécuritaires et économiques. Elle propose un cadre de concertation entre le gouvernement, les opérateurs télécoms et la société civile pour identifier les solutions concrètes.
Parmi les autres revendications : le remboursement des crédits non consommés, accompagné d’un message d’excuse aux abonnés lésés, l’extension du réseau vers les localités actuellement non couvertes, notamment dans le territoire de Lubero et établir un plan de rétablissement rapide des services dans les zones les plus touchées.
Par ailleurs, la FOBAK attire l’attention du gouvernement et des partenaires sur la situation des zones suivantes : Mubana, Iremera Vukendo, Kisaka, Lunyasenge, Kanyabayonga en territoire de Lubero. Nyamilima, Kinyandoni, Kiwanja en Territoire de Rutshuru et la ville de Butembo.
Ces zones restent mal desservies malgré la présence des opérateurs Vodacom, Airtel et Orange, qui ne parviennent toujours pas à y assurer une couverture réseau mobile et internet complète.
La Fondation Bakalania appelle également les populations des provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri et Tshopo à s’impliquer activement dans cette lutte pour l’accès à une connectivité fiable, perçue comme un droit fondamental dans les régions en conflits.
Mbelesi Voyage