L’instabilité persistante de la situation sécuritaire dans les groupements Kisimba et Ikobo, dans le territoire de Walikale, a provoqué des déplacements massifs et forcés de la population vers les territoires voisins, notamment Lubero et Rutshuru (Nord-Kivu).
À ce jour, les organisations humanitaires actives dans le groupement de Kanyabayonga/Bwito (territoire de Rutshuru) ont dénombré 8 950 ménages déplacés, soit environ 44 750 personnes, réfugiées le long de l’axe Kyahala-Mirangi-Lusogha, dans la zone de santé de Kibirizi.
Selon le rapport du Cluster Protection dans cette zone, ces déplacés sont arrivés en deux vagues : la première, composée de 4 341 ménages, est arrivée en septembre, tandis que la seconde, constituée de 4 609 ménages, est arrivée au cours du mois d’octobre.
Ces populations déplacées proviennent de plusieurs villages des groupements Ikobo et Kisimba, dans le territoire de Walikale, fuyant les affrontements entre les rebelles de l’AFC/M23 et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), appuyées par les Wazalendo.
La situation humanitaire de ces déplacés demeure préoccupante, selon les organisations humanitaires présentes sur place, car ils manquent d’assistance. Les besoins urgents identifiés concernent la sécurité alimentaire, les articles non alimentaires (NFI) et le cash inconditionnel, en attendant le rétablissement de la sécurité dans leurs villages d’origine.
Cependant, le besoin le plus essentiel de ces déplacés reste le retour de la paix et de la sécurité dans les zones actuellement occupées par les rebelles de l’AFC/M23, afin de permettre leur retour sécurisé dans leurs localités d’origine.
La Rédaction




























