Des militants du mouvement citoyen Lutte pour le changement, (LUCHA), ont été interpellés par les éléments de la Police, mercredi 5 octobre, dans l’agglomération de Kiwanja, dans le territoire de Rutshuru, (Nord-Kivu). Au nombre de huit, (8), dont une femme, ceux-ci animaient une séance de conscientisation de la population sur le “départ de la MONUSCO, la reconquête des entités sous occupation du M23 et la fin de l’état de siège”.
Après leur interpellation, ces jeunes militants pro-democratie ont été conduit au cachot de l’auditorat militaire, à Rutshuru centre. Selon nos sources, Ils seraient accusés de trouble à l’ordre public, leur activité ayant été interdite par les autorités locales.
Musa Nzabara, un militant de la LUCHA section de Rutshuru dénonce cette interpellation. Il exige le relâchement sans conditions de ses compagnons de lutte.
“Jusque maintenant nous ne savons les motifs de cette interpellation, mais au moins nous connaissons comment nos autorités agissent, en tout cas, il n’y a pas longtemps elles ont dit que pendant l’état de siège, les manifestations ne sont pas autorisés alors qu’il n’y a pas longtemps, un politicien est passé à Rutshuru, Kowanja où il a même tenu des meetings, et sont ces mêmes gens qui nous disent qu’il n’y a pas de manifestation en état de siège qui assuraient sa sécurité, où nous avons même perdu un policier. Le droit est pour tous,…”, a-t-il déclaré.
Précisons qu’une partie du territoire de Rutshuru demeure dans une insécurité faisant suite à la résurgence de la rébellion du 23 mars, M23. Celle-ci occupe dès villages et localités des groupements Jomba, Gisigari et Bweza.
La Rédaction




























