Plus au moins quarante (40) écoles de la Sous-division éducationnelle de l’EPST Rutshuru III, n’ont toujours pas rouvert leurs portes depuis la rentrée scolaire 2022-2023, intervenue le 05 Septembre dernier. La situation sécuritaire délétère dans cette partie de la province du Nord-Kivu demeure la cause principale de ce blocage de l’effectivité de la rentrée scolaire.
Parmi ces écoles figurent 25 établissements primaires et 15 secondaires fait savoir Théophile Sebidega, chef de la Sous-division de l’EPST Rutshuru III, treize (13) jours après la rentrée des classes. Cette situation est particulièrement consécutive à l’occupation des localités qui abritent ces écoles par les rebelles du M23, actif dans le territoire de Rutshuru.
Le Sous-PROVED Théophile Sebidega parle d’une désolation pour les enfants en âge scolaire, qui continuent à errer sans issu, faute d’encadrement. Il appelle les autorités compétentes à décanter le plutôt cette situation.
” Les écoles sont plus au moins 40, soient 15 au niveau secondaire, 25 au niveau primaire, des écoles qui abritent des milliers d’apprenants. A qui cela revient, à l’État. l’État doit la sécurité […], Les chefs d’établissements doivent tisser leur sixième sens pour s’adonner à une double vocation, ils doivent conjuguer leurs efforts. Les autorités politico-administratives doivent être en même de prier les déplacés à libérer les salles de classes afin que les apprenants soient scolarisés. Les chefs d’établissements, les sous PROVED, les enseignants, ne sont pas en même de commencer les activités scolaires au niveau des classes assiégées par les déplacés si et seulement si l’État n’intervient pas,” a fait savoir le Théophile Sebidega.
Notons que plusieurs écoles de Rutshuru Centre restent occupées par des milliers des déplacés, qui fuis les atrocités des rebelles du M23 dans les groupements de Jomba, Bweza et Gisigari.
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