Quarante-six (46) survivantes de viol ont été testées positives au VIH/SIDA entre janvier et octobre 2025 dans la zone de santé de Kibirizi, en territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).
Ces chiffres ont été livrés le lundi 1er décembre par le bureau central de la zone de santé, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA, une journée qui coïncide avec la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes.
Selon l’infirmier superviseur chargé des soins de santé primaires dans la zone de santé de Kibirizi, plus de 5 100 cas de viol ont été recensés entre janvier et octobre, et seulement 4 320 victimes se sont présentées dans les structures sanitaires dans un délai de 72 heures, conformément aux exigences médicales.
L’infirmier Jérémie Malimingi dit constater avec préoccupation que les 46 des 784 victimes de viol qui ne se sont pas rendues dans les structures sanitaires dans le délai ont été testées positives au VIH/SIDA. Il attribue la montée des cas de viol et des violences basées sur le genre à la situation sécuritaire encore instable dans la région.
Comme d’autres entités sanitaires, la zone de santé de Kibirizi fait face à une rupture des médicaments essentiels pour le traitement des victimes. Cette rupture affecte la prise en charge des PVV, a ajouté l’infirmier superviseur.
La Rédaction


























