Les habitants de la cité de Kiwanja dans le territoire de Rutshuru, (Nord-Kivu), une zone sous occupation de la rébellion de l’AFC-M23 attendent des membres qui vont former le gouvernement Suminwa II, une implication dans le retour de la paix et la restauration de l’autorité de l’État à l’Est du pays et particulièrement dans le territoire de Rutshuru.
Ils l’ont dit mercredi 30 juillet, 4 jours après l’annonce par le chef de l’État d’un probable remaniement qui va conduire à la mise en place du gouvernement Suminwa II. Ce nouvel exécutif devrait être à la fois resserré avec un nombre réduit de ministres et ouvert à d’autres acteurs et forces sociopolitiques.
Les habitants estiment qu’avec la situation actuelle du pays, le grand rôle que doivent jouer ces nouveaux membres du gouvernement, c’est œuvrer pour le retour de la paix dans la zone.
“Nous vivons dans une crise depuis plus de trois ans. Nous voulons que ce nouveau gouvernement puisse travailler pour le retour de la paix en particulier ici chez nous”, a déclaré un habitant.
Pour cet autre : “il faut que ce nouveau gouvernement soit majoritairement composé des jeunes. Les vieux ont échoué à gérer ce pays. Personnellement je pense qu’avec les jeunes tout peut changer. L’insécurité, le taux d’échange élevé, la crise économique, tout ne marche plus dans ce pays, il faut que ça change”.
Alors que le chef de l’État s’apprête à renouveler l’équipe gouvernementale, des appels se multiplient en faveur de la tenue d’un dialogue national inclusif, sous l’égide de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et de l’Église du Christ au Congo (ECC), porteuses de l’initiative baptisée « Pacte social pour la paix ».
Pour ces acteurs, les efforts diplomatiques à l’échelle régionale et internationale ne suffisent pas à résoudre la crise sécuritaire et les multiples tensions qui secouent actuellement le pays.
À la suite des rencontres avec les représentants des Églises catholique et protestante, Félix Tshisekedi a mis à leur disposition une équipe de son cabinet afin de participer aux travaux de concertation initiés par les deux confessions religieuses. Les discussions se poursuivent, et le président attend un rapport final sur les conclusions de ces échanges.
La rédaction




























