La ministre d’État à l’Éducation nationale, Raïssa Malu, a rassuré sur la continuité de la gratuité de l’enseignement primaire en République démocratique du Congo. Lors d’un point de presse conjoint avec son collègue de la Communication, Patrick Muyaya, jeudi soir à Kinshasa, elle a martelé que cette mesure est constitutionnelle, donc irréversible.
« La gratuité et le caractère obligatoire de l’enseignement primaire public sont garantis par la Constitution. On ne reviendra pas en arrière », a-t-elle déclaré, affirmant l’engagement du gouvernement à maintenir cette politique sociale essentielle.
La ministre ne s’est pas arrêtée là. Elle a dévoilé une vision ambitieuse : faire du système éducatif congolais un modèle d’excellence en Afrique d’ici 2029. Une transformation en profondeur qui repose sur plusieurs axes, notamment la modernisation des infrastructures, la réforme pédagogique et l’intégration des technologies.
« Nous voulons que, d’ici 2029, notre système éducatif soit reconnu pour son excellence. L’école doit devenir le socle du développement durable et d’une citoyenneté responsable », a expliqué Raïssa Malu.
Consciente des défis, notamment le manque d’infrastructures, elle a annoncé l’accélération de la construction de nouvelles salles de classe, aussi bien au primaire qu’au secondaire.
Ce plan s’inscrit dans une feuille de route de quatre ans qui prévoit aussi une amélioration de la qualité de l’enseignement à travers l’innovation et la formation.
Patrick Muyaya a, de son côté, souligné l’importance de la communication pour mobiliser tous les acteurs autour de cette réforme : enseignants, parents, partenaires éducatifs.
La rentrée scolaire 2025-2026 s’annonce donc comme un test majeur. Elle permettra de mesurer la capacité du gouvernement à transformer la promesse d’une éducation gratuite et de qualité en une réalité durable pour tous les enfants de la RDC.
Mbelesi Voyage