Quinze (15) ans de prison ferme et la destitution des rangs des Forces armées de la République démocratique du Congo ont été requis contre plusieurs officiers supérieurs lors d’une audience de la Haute Cour militaire, tenue lundi 25 août 2026 à la prison militaire de Ndolo, à Kinshasa.
Ces officiers supérieurs sont accusés de complot contre le Chef de l’État dans l’objectif de changer le régime légalement établi par les armes. Le réquisitoire mentionne la non admission des circonstances atténuantes pour ces officiers supérieurs, présentés comme auteurs et co-auteurs du complot visant le président Félix Tshisekedi.
“Qu’il plaise à votre haute cour militaire de dire, établie en faits comme en droit, l’infraction de complot à charge du Général de Brigade Ericsson Bakati dans le but de changer le régime de Kinshasa par les armes; par conséquent, de le condamner sans admission des circonstances atténuantes à 15 ans de servitude pénale principale et à la destitution”, a requis le Général-Major magistrat Cyprien Muwau du Parquet général militaire dans sa réquisition.
Le Général-Major magistrat Mawau a également requis une peine de 15 ans de prison et la destitution de l’armée à l’encontre des prévenus David Lusenge, Lieutenant-Colonel Gervais Malaji, Major Paluku, Major Jean-Marie Kasereka, Major Philippe Mambolo et Lieutenant Kakule, ainsi qu’à l’encontre des autres officiers subalternes cités dans cette affaire, à en croire l’Agence congolaise de presse (ACP).
Dans la même optique, la Haute Cour militaire congolaise a acquitté, jeudi 21 août à Kinshasa, l’ancien conseiller spécial en matière de sécurité du président Félix Tshisekedi, François Beya qui était poursuivi pour « complot contre la vie ou la personne du chef de l’État », « offense au chef de l’État », « violation de consigne » et « incitation […] à commettre des actes contraires aux devoirs et à la discipline ».
Serge Mulimani




























