Le Conseil national de suivi de l’accord (CNSA) déplore les divergences d’interprétation de la déclaration de principe signée entre le gouvernement congolais et la rébellion de l’AFC-M23, le 19 juillet à Doha sous la médiation du Qatar.
Lors d’une séance plénière ténue le 29 juillet 2025 à Kinshasa, le CNSA s’inquiète de l’écart qui se creuse entre les dispositions de ladite déclaration de principe et les discours développés sur terrain précisant que les mesures de confiance et de décrispation laissent place aux accusations et menaces de reprendre les hostilités.
“Le CNSA déplore cette situation qui risque de compromettre la mise en œuvre de ladite déclaration de principe”, lit-on dans un communiqué qui a sanctionné cette séance.
Cette institution d’appui à la démocratie recommande l’implication des délégués des institutions de la République, notamment l’Assemblée nationale et le Sénat, ainsi que les représentants de la société civile pour garantir la transparence et la fidélité des conclusions des pourparlers entre les délégués du gouvernement et de l’AFC-M23.
Il est à noter que la République démocratique du Congo et la rébellion de l’AFC/M23 ont signé, samedi 19 juillet, à Doha, une déclaration de principe visant à mettre fin aux combats dans l’Est du pays. C’était sous la médiation du Qatar à travers le ministère des affaires étrangères et cela, après trois mois de négociations.
Cette déclaration de principe prévoit notamment un cessez-le-feu immédiat, ainsi que l’ouverture de négociations formelles en vue de la signature d’un accord de paix global le 17 août prochain à Doha. Une feuille de route est également prévue pour le rétablissement progressif de l’autorité de l’État dans les zones actuellement contrôlées par la rébellion, une fois l’accord de paix final conclu.
Dans son préambule, les deux parties réaffirment leur attachement à la paix, au respect de la Constitution de la RDC, ainsi qu’aux chartes de l’Union africaine et des Nations Unies.
Dieu-Merci Mumbere



























