Des activités scolaires ont timidement repris, lundi 3 octobre, dans certaines écoles de la Sous-Division de l’enseignement primaire, secondaire et technique, (EPST), Rutshuru III, au Nord-Kivu.
Des élèves et écoliers en effectifs très réduits étaient visibles dans quelques écoles de cette entité scolaire. Des établissements qui ont rouverts leurs portes répondaient à l’appel du directeur de cette Sous-Division, qui a demandé à tous les acteurs de l’éducation de reprendre le chemin de l’école, dès ce lundi.
“Comme la Sous-Division provinciale a appelé tous les de reprendre les activités scolaires, nous considérons directement notre hiérarchie qui représente l’État dans l’enseignement au sein de cette entité, précisément Rutshuru III”, a déclaré sous anonymat, l’un des chefs d’établissements qui ont repris les cours.
Cependant, la société civile coordination de Rutshuru, dénonce ce qu’elle qualifie de complicité, entre les chefs d’établissements scolaires qui ont repris les cours et les ennemis de la paix. Elle déclare que ces responsables scolaires seront responsables des incidents qui pourront survenir pendant leurs activités de cours.
Il convient de préciser que les forces vives de Rutshuru avaient décidé, depuis plus d’une semaine, de suspendre les activités scolaires sur l’ensemble de ce territoire, en vue de contraindre les FARDC à rétablir la sécurité dans les zones sous occupation des rebelles du M23. À côté de cette mesure, la société civile a également décrété la désobéissance fiscale.
Entre-temps, plusieurs villages et localités des groupements Jomba Gisigari et Bweza demeurent sous occupation des terroristes du M23, soutenus par le Rwanda voisin. Des populations venues de ces entités endurent le calvaire dans leurs refuges.
La Rédaction



























