Dans un rapport de monitoring couvrant la période du 6 août au 10 septembre 2025, les conseils communaux de la jeunesse de Goma, Karisimbi et le conseil territorial de la jeunesse de Rutshuru (Nord-Kivu) accusent la rébellion de l’AFC-M23 de plusieurs violations des droits humains.
Dans ce rapport, ces structures de jeunesse rapportent notamment 125 cas de personnes tuées par balles et 64 cas d’enlèvements. Ces actes ont été documentés dans les zones sous occupation rebelle. Le territoire de Rutshuru est en tête de liste avec un total de 95 cas de tueries de civils. La ville de Goma et ses périphéries comptent 30 cas.
Pour les enlèvements, les conseils communaux et territorial de la jeunesse de Goma, Karisimbi et Rutshuru ont documenté 10 cas en ville de Goma, 47 dans le territoire de Rutshuru et 7 cas dans les périphéries.
Outre ces cas, les trois structures ont également documenté de nombreux cas d’incendies de maisons, de blessés par armes à feu, de découvertes de corps sans vie de personnes tuées dans des circonstances non élucidées, ainsi que des violences sexuelles basées sur le genre (VSBG).
Selon les mêmes structures, d’autres exactions accompagnées d’assassinats ciblés, de braquages, de cambriolages, de vols et viols, d’incursions, de corps sans vie découverts, d’enlèvements, d’arrestations arbitraires, de rafles et de bouclages dans les structures médicales se poursuivent dans la ville de Goma et dans les territoires de Nyiragongo, Rutshuru, Masisi et Walikale, sous domination des rebelles de l’AFC-M23 et des forces spéciales rwandaises.
Elles appellent le gouvernement congolais à restaurer urgemment l’autorité de l’État dans les zones sous occupation rebelle et demandent au Qatar ainsi qu’aux États-Unis d’accélérer les processus de paix pour une solution durable à la crise.
Les trois structures juvéniles plaident cependant pour l’ouverture d’une enquête indépendante afin d’établir les responsabilités et de sanctionner les auteurs de ces odieux crimes.
La Rédaction




























