La Dynamique des femmes juristes (DFJ) alertent sur une vulnérabilité particulière de la jeune fille en cette période de crise socio-sécuritaire dans la partie Est de la RDC, en particulier dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu. La DFJ l’a fait savoir en marge de la Journée internationale de la jeune fille, célébrée le 11 octobre de chaque année.
Selon Maggy Sasapu, actrice de protection au sein de cette organisation active dans le territoire de Rutshuru, depuis l’avènement de la crise, des jeunes filles ont été contraintes d’abandonner les études faute de moyens, d’autres ont été victimes des violences basées sur le genre, des cas qui ont conduit pour certaines filles à des mariages et grossesses non désirables.
« Plusieurs jeunes filles ont abandonné les études faute des moyens financiers, leurs parents étant en difficulté. Cette situation pousse nombreuses filles à circuler dans les cités et villages sans rien faire avec plusieurs conséquences. Dans le territoire de Rutshuru où nous sommes, des nombreux cas des violences basées sur le genre sont signalés. Des viols, des demandes de faveurs sexuelles et autres. Les jeunes filles y sont confrontées et ne savent pas comment se comporter face aux effets : Grossesses et mariages non désirés », a-t-elle fait savoir.
Cette organisation accentue des sensibilisations dans certains coins du territoire sur la promotion et la protection des droits de la jeune fille.
« La dynamique des femmes juristes ici à Rutshuru sensibilise depuis quelques semaines sur le droit de la jeune fille dans les villages Matebe dans la zone de santé de Rwanguba, Ceci pour voir comment la jeune fille sera respecté », a-t-elle ajoutée.
La journée de la jeune fille met l’accent sur la nécessité de relever les défis auxquels sont confrontées les filles et de promouvoir leur autonomisation et le respect de leurs droits.
Dieu-Merci Mumbere