L’Association des élèves et étudiants ressortissants d’Oïcha et environs, (AEROE), dans le territoire de Beni, invite le gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu à l’adaptation des frais de participation aux examens d’Etat (EXETAT), session 2022-2023, au contexte socio-économique des entités menacées par une insécurité persistante et grandissante.
Dans une déclaration rendue publique mardi 29 novembre en ville de Butembo, l’AEROE déplore que les entités en proie à l’insécurité n’aient pas été épargné de la hausse des frais de participation, passés de 120 à 130.000 Francs congolais.
Cette organisation redoute que ces frais qu’elle qualifie d’exhortants soient à la base de l’abandon des études pour nombreux apprenants dont les parents ne disposent d’aucune autonomie financière suite à l’insécurité qui perdure dans la région. Elle demande au gouverneur militaire de revoir ces frais dans les zones sinistrées dont celles du territoire de Beni.
« Au gouverneur de province de revoir sa mesure, prenons à témoin le gouvernement central de cette arrêté qui vient d’avantage faire souffrir les parents dans les provinces éducationnelles Nord-Kivu 1,2 et 3, de revoir et exonérer sa décision qui traumatise d’avantage les enfants de la région de Beni, et Rutshuru […] », dénonce l’AEROE.
Cette Association d’élèves et étudiants ressortissants d’Oicha et ses environs, pense que le ministre national de l’Enseignemenr primaire, secondaire et technique, (EPST), devrait alléger ces frais pour les finalistes des provinces éducationnelles Nord-Kivu 1, 2 et 3, secouées par l’insécurité à l’Est du pays.
Glodi Mirembe




























