Les épreuves hors-session de l’examen d’Etat ont démarré, lundi 8 mai en province de l’Ituri, ce, comme dans d’autres provinces de la République démocratique du Congo. Dieudonné Ngadjole Amoti, secrétaire exécutif de la province qui a lancé officiellement lancé ce test national au nom de l’autorité provinciale a recommandé les candidats à « l’estime de soi ».
Au travers de cette province de l’Est du pays, plus de 25.000 finalistes de l’enseignement secondaire sont inscrits à cette édition. Ils sont répartis dans les 76 centres de la province dont l’un fonctionnant en Ouganda voisin.
Cependant, plusieurs centres ont été délocalisés de régions insécurisées. Certains finalistes eux, ont passé leurs épreuves en déplacement.
L’Ituri reste déchiré par un activisme accru des groupes armés locaux et étrangers. D’un côté les miliciens de la CODECO, Zaïre,…accusés de plusieurs exactions sut les civils et, d’un autre, les rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) auteurs des massacres des centaines d’habitants dans les territoires de Mambasa et Irumu, limitrophes avec la province du Nord-Kivu.
L’activisme de ces mouvements armés est également à la base d’un déplacement massif de la population. Plusieurs jeunes et enfants ont renoncé aux cours suite à cette situation. Pour les uns, les écoles sont déjà détruites et, pour les autres, leurs milieux sont restés invivables, car devenus des mouroirs.
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