Patrick Muyaya Katembwe, porte-parole du gouvernement congolais regrette le fait que le « pays soit forcé à négocier avec des groupes terroristes », faisant référence aux rebelles du M23 soutenus par le Rwanda.
Il s’est ainsi exprimé la soirée du lundi 31 octobre lors de son briefing hebdomadaire sur la situation sécuritaire de l’Est de la République Démocratique du Congo sur les antennes de la télévision nationale.
« On nous force la main justement pour aller négocier avec des groupes terroristes. Ici si vous avez suivi le communiqué, peut-être que les gens ne le savent pas, il existe un centre conjoint des opérations entre la République Démocratique du Congo, nos Forces armées et la MONUSCO qui opèrent avec des drones de surveillance, qui voient les mouvements qui s’opèrent au niveau de la frontière la nuit, des colonnes de militaires qui viennent, qui opèrent. Comment expliquez-vous que le secrétaire général des Nations-Unies, quand il parle du Rwanda, il reste diplomate pour ne pas citer le Rwanda. Vous avez suivi les propos de madame Bintou à propos, c’est une armée étrangère qui opère sous le couvert des autres”, a-t-il fait observer.
Malgré les “voies forcées” du dialogue, Vincent Karega, ambassadeur plénipotentiaire du Rwanda en poste en RDC a plié bagages via Brazzaville lundi dernier, après que Kinshasa lui a demandé de quitter le pays endéans 48 heures.
Depuis la résurgence de la rébellion du M23 dans le territoire de Rutshuru, (Nord-Kivu), les relations diplomatiques ne sont plus au bon fixe entre Kigali et Kinshasa. Les deux pays ne font que se rejetter la responsabilité dans cette nouvelle crise sécuritaire en l’Est de la RDC.
Vérité Johnson



























