Les défenseurs des droits humains réunis au sein du collectif des défenseurs des droits humains, activistes des mouvements citoyens et groupe de pression et organisation de la société civile vivant dans les villes de Butembo et Béni, (Nord-Kivu), fuyant la ville de Goma suite à son occupation par les rebelles de l’AFC/ M23, endurent des conditions de vie difficiles.
Dans une correspondance adressée au gouvernement congolais le 14 octobre dernier, décrient la situation sécuritaire imposée par les M23 qui sévit dans la ville de Goma.
Ils indiquent avoir été victimes de plusieurs menaces mettant en danger leur vie et leur intégrité physique en raison de la dénonciation des activismes des rebelles du de l’AFC /M23 appuyés par le Rwanda, une situation qui les a poussés à venir vivre à Butembo et Beni.
« Étant loin de nos zones de confort, et dans un contexte particulier, notre situation socio-humanitaire et sécuritaire devient de plus en plus compliquée et nous faisons face aux contraintes liées à la survie et à la situation », ont-ils déclaré.
Ils dénoncent un probable détournement de fonds de plus de 4 millions de dollars américains destinés aux activités de monitoring des défenseurs des droits de l’homme et appellent le gouvernement à accorder une attention soutenue à tous les activistes et défenseurs des droits humains sans discrimination.
Pour rappel, à la suite de l’occupation des villes de Goma et Bukavu par l’AFC-M23, plusieurs activistes et défenseurs des droits humains ont été contraints au déplacement. Certains se sont retrouvés en dehors du pays pendant que d’autres ont pris la direction des villes de Butembo et Beni. Ils vivent dans la précarité faute d’assistance humanitaire.
Claudine Mulengya
