Le maire policier de Goma, (Nord-Kivu), le commissaire supérieur principal, Kabeya Makosa François a, dans un communiqué officiel, rendu public samedi 24 septembre, instruit les services de l’ordre et de sécurité à se mettre à l’œuvre pour contrecarrer toute éventuelle manifestation publique non autorisée dans cette ville.
Cette mesure de l’autorité urbaine de Goma fait suite à l’appel à deux journées ville morte, lundi 26 et mardi 27 septembre, décrétées par la société civile et les mouvements citoyens de cette ville, pour exiger le délogement des rebelles du M23 de la Cité de Bunagana, le départ de la MONUSCO ainsi que la fin de l’État de siège.
Pour le maire policier de Goma, la population doit effectivement vaquer à ses occupations. Il rappelle que toutes les manifestations sur les voies publiques demeurent interdites et invite la justice à jouer son rôle vis-à-vis des fauteurs des troubles.
Pour dénoncer l’occupation de la côte frontalière de Bunagana par les rebelles du M23, la société civile coordination territoriale de Rutshuru, a organisé, jeudi 22 et vendredi 23 septembre, des sit-in au bureau administratif de ce territoire, à Rutshuru Centre.
La police qui intervenait pour rétablir l’ordre public après que ce sit-in, au premier jour, (jeudi), a été transformé en manifestation de colère, avait ôté la vie à un manifestant et blessé deux autres.
Les forces vives de Rutshuru ont suspendu ces sit-in annoncés illimités, la soirée du vendredi 23 septembre, après leur entretien avec le commandant du secteur opérationnel Sokola II, qui avait rassuré que les FARDC ne vont plus traîner à lancer les opérations contre les rebelles du mouvement du 23 mars, (M23), occupant depuis plus de trois mois, plusieurs localités et villages de groupements Jomba, Gisigari et Bweza.
La Rédaction




























