La Conférence démocratique du travail, (CDT), section de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) a dénoncé, vendredi 20 janvier, la violation des prescrits des accords de Mbuela-Lodje par certains chefs d’établissement en ce qui concerne la scolarisation gratuite des enfants des enseignants au sein des écoles primaires publiques.
En effet, la feuille de route signée entre le gouvernement congolais et le banc syndical à l’issue des discussions de Mbuela/Kisantu, prévoit d’accorder la gratuité de la scolarité aux enfants des enseignants évoluant au niveau secondaire, (point 17 de la rémunération ndlr). Cependant, le secrétaire provincial de cette structure syndicale dit avoir notifié des cas de violation de cette résolution au sein de certaines écoles de la province éducationnelle Nord-Kivu II.
Katende Ngungo Moise fait savoir que certains chefs d’établissements sont en train d’opposer une résistance aux enfants des enseignantes, dont les époux (maris) exercent des professions autres que l’enseignement. Il déplore cette forme de discrimination et rappelle que l’accord de Mbuela n’a nullement fait mention de l’aspect “genre” pour distinguer les enseignants éligibles à cette scolarité gratuite des enfants.
« Il a été constaté qu’il y a certains chefs d’établissement qui compliquent les enseignants, surtout les enseignantes. Ces chefs d’établissements disent que les enfants appartiennent au papa et que l’enseignante n’aurait pas normalement d’enfants, alors que dans nos accords il a été dit que ce sont les enfants des enseignants, donc tous les enfants des enseignants des écoles primaires doivent faire l’école secondaire gratuitement, bien sûr il y a des conditions, il faut que ça soit des enfants biologiques à cet enseignant, et que cet enseignant soit reconnu et payé par l’Etat », précise-t-il.
Le secrétaire provincial de la Conférence démocratique du travail, (CDT), au sein de la province éducationnelle Nord-Kivu II, appelle les chefs d’établissements auteurs de cette pratique à revenir à la raison. Il encourage également les victimes à la dénonciation de ce traitement discriminatoire.
Claudine Mulengya




























