Les enseignants membres du Syndicat des enseignants du Congo (SYECO), section de Butembo (Nord-Kivu), dénoncent pour la énième fois la léthargie du gouvernement face à leurs revendications. Ils menacent ainsi d’entrer en grève d’ici fin avril.
Réunis ce mardi 15 avril 2025 à leur permanence à Kitulu dans la commune Mususa, les enseignants indiquent qu’aucune de leurs revendications n’a été répondue jusqu’à présent par le gouvernement congolais malgré la suspension de leur mouvement de grève depuis fin 2024.
Ils attendent la réponse du gouvernement congolais jusqu’au 30 avril prochain, à défaut quoi, ils déclencheront directement un mouvement de grève sèche dès le début du mois de mai.
“Le gouvernement congolais disait qu’il allait nous ajouter 50.000 FC en janvier. Nous devrions passer à l’identification à la fonction publique au quatrième trimestre de l’année 2024. Le SMIG fixé à 14.000 FC devrait être appliqué et payé au mois février 2025. Jusqu’à présent, rien n’a été mis en œuvre. Nous attendons le 30 avril. Si le gouvernement ne nous écoute pas, les enseignants viennent de donner un ultimatum, s’il n’y a rien jusqu’à fin avril, le mois de mai connaîtra le début d’une grève sèche”, a déclaré monsieur Benito Kamate Mughaso, secrétaire permanent du SYECO.
Le SYECO Butembo menace d’entrer en grève après près de 6 mois d’effectivité des cours. C’est après le réaménagement du calendrier scolaire dans les écoles primaires publiques et conventionnées suite à la grève ayant perturbé la rentrée scolaire sur l’ensemble du pays.
Pendant ce temps, dans les écoles privées agréés les activités évoluent normalement. Le secteur demeure dans son accalmie.
Claudine Mulengya, depuis Butembo




























