Le Réseau pour le droit de l’homme (REDHO), une organisation de défense des droits humains active en ville de Butembo, dans la province du Nord-Kivu, alerte et dénonce les cas de harcèlement sexuel dans les institutions supérieures et universitaires de la ville et de ses environs.
Dans une lettre ouverte adressée aux différentes autorités religieuses, aux dirigeants des universités et aux autorités administratives, le REDHO fait état de nombreuses plaintes émanant d’étudiantes victimes de harcèlement sexuel.
Des actes perpétrés par des enseignants encadreurs, directeurs de travaux et certaines autorités académiques, qui conditionnent la réussite par un rapport sexuel, écrit le REDHO dans sa correspondance.
Cette organisation de défense des droits humains rappelle que le harcèlement sexuel est un fait infractionnel, punissable par la législation congolaise et par plusieurs textes internationaux. Ainsi, recommande-t-elle aux auteurs de harcèlement sexuel de cesser immédiatement afin d’éviter des sanctions disciplinaires et judiciaires.
L’ONG-DH invite le président de la Conférence des chefs d’établissement d’avoir un œil regardant et de réprimer les auteurs et les instances judiciaires, une fois saisies, d’instruire avec célérité tout dossier de harcèlement sexuel dans le milieu académique et de condamner sévèrement les auteurs.
Le REDHO recommande enfin au ministère de l’Enseignement supérieur de radier toute personne reconnue coupable de harcèlement. Il promet également d’accompagner les victimes auprès des instances judiciaires pour que les auteurs soient jugés et condamnés conformément à la loi.
Claudine Mulengya




























