Plusieurs leaders des différentes couches sociales, parents et autres cadres de la société civile ont été réunis ce mardi 10 juin dans un dialogue communautaire autour de la santé sexuelle et reproductive. Ce dialogue s’est tenu dans la salle de conférence de l’hôtel Versailles.
Les échanges ont porté sur l’espacement des naissances (planing familial). Ce dialogue a été organisé par le Parlement d’enfants de la zone Est dans le cadre de son projet “Tuhimizane kwa mabadiliko” (Tuma +).
Selon Reagean Bangahe, agent de terrain au sein du Parlement d’enfants, l’objectif est de ce dialogue communautaire est de démystifier et briser le tabou autour de la santé sexuelle et reproductive.
“Nous avons échangé autour de la santé sexuelle et reproductive, l’objectif de ce dialogue qui a fait interagir les participants est d’arriver à démystifier la question de la santé sexuelle et reproductive. Nous sommes partis d’un problème selon lequel les jeunes font face aux problèmes de la santé sexuelle et reproductive, notamment les grosesses précoces, les avortements, les mariages forcés, les maladies sexuellement transmissibles. Ils arrivent à ce stade parce que ils ont une mauvaise information au sujet de la santé sexuelle et reproductive et celà a comme source de n’est parler de la santé sexuelle et reproductive dans nos familles, dans notre société”, explique t-il.
Les participants à ce dialogue se sont dits satisfaits des échanges sur un sujet longtemps perçu comme un tabou. Ils promettent à leur tour d’élargir cette formation dans leurs communautés.
“Ce dialogue est très important pour nous. Nous venons d’apprendre comment vivre avec nos enfants dans la famille, dans la communauté. Nous venons de comprendre que c’est très important de parler de la santé sexuelle et reproductive avec nos enfants. Nous devons leurs parler de tout changement sur leurs corps lorsqu’ils grandissent”, a expliqué une participante.
Ces dialogues communautaires autour de la santé sexuelle se poursuivent uniquement en ville de Butembo pour ce mois de juin. Ils pourront s’étendre à d’autres zones de santé des provinces du Nord et Sud-Kivu, a expliqué Reagean Bangahe.
Claudine Mulengya, depuis Butembo




























